Vente

Grand raid

Posted by Maximeon janvier 8, 2015

Du Cap à la Terre de feu, dix jeunes reporters ont parcouru 45.000 km dans le cadre de l’émission animée par Didier Régnier, «Le grand raid». Il nous fait revivre cette fabuleuse odyssée dans un ouvrage édité par Robert Laffont. «L’aventure du grand raid» est vendu 90 francs et est disponible dans toutes les bonnes librairies.

Good look charme

Vous rêvez de devenir mannequin, ou plus simplement de changer de style, vous sentir mieux dans votre peau. Paris Modèle school, créé par deux anciens tops model, Katia et Allison, vous propose de transformer ce rêve en réalité. Après une sélection draconienne (1,74 m minimum). il vous sera possible de suivre un stage de cinq semaines (4 h le samedi après-midi ou 6 h par semaine), organisé par de véritables professionnels. Au programme, des cours de maquillage, de coiffure, de stylisme, des défilés, etc. A l’issue de cette formation, les candidates mannequins seront automatiquement placées en agence ou travailleront en free-lance. A signaler que ce stage est ouvert aux hommes. Depuis quelques semaines, nos deux charmantes jeunes femmes ont inauguré un nouveau département qui permet aux femmes de tous âges de suivre des cours de maintien, de coiffure, de maquillage, etc. Ils sont destinés aux particuliers, mais aussi aux sociétés qui souhaitent que leur personnel s’adapte le mieux possible aux exigences des relations publiques tout en conservant le profil de ladite société. Katia et Allison envisagent d’utiliser la vidéo dans un avenir proche. Elles souhaitent que les mannequins puissent se faire un vidéo-book et que les femmes, aient un moyen efficace de se voir marcher, évoluer. Si Paris Modèle school s’inspire fortement des écoles américaines, elle est ouverte à toutes les Françaises et… tous les Français qui le désirent. Le stage de cinq semaines coûte 4 850 francs TTC, et les cours divers s’inscrivent dans des formules au choix. Pour tous renseignements, Paris Modèle school, 30. rue de Miromesnil, 75008 Paris. Tél. : 42.65.03.30.

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ROSANNA ARQUETTE

Posted by Maximeon décembre 28, 2014

Recherche Susan désespérémentC’est dans « Recherche Susan désespérément » , qui vient de sortir chez GCR, que les cinéphiles français ont pu découvrir la délicieuse Rosanna Arquette, ils auront le plaisir d’apprécier talent et le joli minois de cette comédienne américaine dans «Huit millions de façons de mourir», un thriller américain de Hal Asbhy, qui sortira le 12 novembre sur les écrans français. Née à New York le 10 août 1959, fille de l’acteur comique Lewis Arquette, membre du groupe The Committe, Rosanna Arquette apparaît aussi dans «Silverado» de Lawrence Kasdan et «Afterhour» de Martin Scorsese.

videoDevenez vidéonaute

Les spécialistes de la plongée utilisent la vidéo depuis longtemps, en amateurs ou en professionnels. La société Imasub vient de mettre au point pour eux le Vidéonaute, un caisson en alliage d’aluminium qui reçoit les caméras JVC. D’un poids de 12 kg, il est livré avec un détecteur d’humidité et permet surtout de descendre jusqu’à moins 80 mètres. Pour tous renseignements, contactez Imasub, 4, rue M. Delattre-de-Tassigny, 75302 Cluses. Tél. : 50.98.46.47.

Le téléosaure

A partir du 1er octobre prochain, tous les téléspectateurs vont faire la connaissance, sur TF1, A2 et FR3, d’un nouveau personnage, le Téléosaure. Un nom bien barbare pour désigner un personnage fort sympathique, digne héritier des animaux préhistoriques qui n’ont pas su, comme lui, s’adapter, et ont disparu de la surface du globe… En fait, un Téléosaure, c’est beaucoup plus prosaïquement chaque acheteur de téléviseur. Face à la nouvelle et formidable révolution technologique et médiatique que nous vivons actuellement, le consommateur est quelque peu désorienté. Il se pose beaucoup de questions, mais ne trouve pas toujours de réponse. Quel téléviseur doit-il acheter? Comment faire pour capter les futures chaînes ? Comment faire pour réactualiser régulièrement son poste de télévision face à l’évolution constante des technologies (nouvelles chaînes, le câble, le satellite…) ? Comment utiliser au mieux son magnétoscope ? Face à de formidables défis, il est dépassé, et risque donc, comme ses ancêtres, de mourir. Voici le scénario mis au point par Locatel pour inciter les téléspectateurs à ne plus acheter, mais à louer le matériel qu’ils désirent. Le message que souhaite faire passer Locatel, au travers de cette campagne publicitaire d’un mois sur les écrans, c’est les avantages de la location : économies pour les utilisateurs, matériel neuf et performant, suivi des nouvelles technologies… Pour cela, elle a donc créé ce personnage de Téléosaure, qui a l’avantage de faire passer l’information d’une manière drôle et efficace. Dès le 1er octobre, tous à vos téléviseurs.

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Sid and Nancy

Posted by Maximeon décembre 13, 2014

Chloe Webb and Gary Oldman in the film Sid and NancyRemember les Sex Pistols? Eh oui, chers enfants, l’époque de la musique punk qui nous défonça les tympans et bouscula le bon goût britannique vers 75-78, c’est déjà de l’histoire, que dis-je de la légende ! Cet hiver-là, à New York City, on retrouva dans un hôtel miteux le corps poignardé de Nancy, l’égérie de Sid Vicious, qui venait de quitter le groupe. Accusé de meurtre. Sid mourut peu après une overdose et ce fût le nouveau la fin d’une époque. Le film d’Alex Cox retrace la passion folle et morbide qui unit, sous le signe de la drogue, le musicien révolté et sa groupie. Il pourrait facilement tomber dans l’histoire de junkies style « Moi Christine F », la spirale infernale et monotone sur l’air de « Quelle connerie la drogue ». Mais la personnalité de Sid vicious et de ses copains est, comme on dit, incontournable. C’est donc, à la fois une reportage sur une époque, sur l’Angleterre, et sur les dessous d’une immense provocation. Le tous rehaussée par des interprètes qui crèvent l’écran et ne se montrent pas indignes de leurs modèles. C’est, dire que «Sid and Nancy» est, à coup sûr, appelé à devenir le film-référence indispensable sur les années punks.

Deux flics à Chicago

Deux flics à ChicagoRay et Danny ont beau passer pour les deux meilleurs flics de Chicago, ils n’en préparent pas moins retraite. La trentaine à peine dépassé, ils rêvent de la Floride et de son sable blanc et, dès lors, n’ont qu’une idée en tête décrocher. C’est compter sans l’irruption d’un jeune dealer sud-américain qui ambitionne de devenir le premier parrain (de langue espagnole) de Chicago. Nos superflics décident alors de lui livrer une lutte impitoyable et fulgurante il y va de leur vie et… de leur retraite dorée ! Habile mélange de «Starsky et Hutch» et du «Flic de Beverly Hills», le nouveau film de Peter Hyams se distingue par un humour omniprésent qui désamorce les situations les plus explosives. Les amateurs du genre prendront un réel plaisir à suivre les tribulations de Gregory Hines et de Billy Crystal célèbre aux États-Unis pour ses apparitions dans le show télévisé comique «Saturday night live». Le duo qu’ils forment est crédible, pétillant en diable et constitue-le plus de ce film, par ailleurs énergiquement réalisé par Peter Hyams.

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La brulure

Posted by Maximeon novembre 19, 2014

« Je ne crois pas au mariage » décrète Rachel. «Moi non plus». lui répond Mark. Ils se marient pourtant au grand étonnement de leur entourage. Tous deux journalistes respectés (mais œuvrant dans de différentes disciplines), ils semblent s’acheminer vers une union aussi solide que mouvementée. Mais leurs rapports se détériorent rapidement dès la naissance de leur second enfant. Aux escapades extraconjugales de Mark répondent l’intransigeance et la soif d’absolu de Rachel. Dès lors s’installe entre eux la fameuse brûlure qui va souvent de pair avec les amours déclinantes. Basé sur le récit autobiographique de Nora Ephron (l’ex-épouse de Carl Bernstein, à l’origine du scandale Watergate), ce film repose surtout sur la formidable interprétation de Meryl Streep et de Jack Nicholson. Leur confrontation, brillante, pallie parfois les faiblesses d’un scénario aux effets répétitifs. Certaines scènes constituent de beaux morceaux de bravoure que l’on doit au savoir-faire de Mike Nichols. On en oublie presque les menues imperfections constatées ici et là : un bon film américain «adulte», c’est si rare aujourd’hui…

Shanghai surprise

Shanghai surpriseVoir Madonna en missionnaire prude et «haute bourgeoisie bostonienne»… ça fiche déjà un coup ! Et le film s’ouvre littéralement sur ce spectacle. Mais, sous l’uniforme de la dévote et néanmoins bigote, les formes pulpeuses de la chanteuse rock ont du mal à se contenir et font vite sauter les boutons. Face à elle, l’homme de sa vie — qui est définitivement un des grands comédiens de la nouvelle génération américaine — joue les loubards aventuriers, alcoolos et ringards.., mais prêt à faire face à l’ennemi par amour. Le couple louche savoureusement vers Bogart et Bacall ou Tracy et Hepburn, mais ne parvient pas tout à fait à gommer son iconoclastie moderne. Leurs scènes de ménage, leurs échanges verbaux ou physiques et leurs moments de tendresse ont de quoi faire craquer ou hurler de rire. Il y a du monstre sacré dans l’air ! Filmé à la va-comme-je-te-pousse-une-caméra par Jim Goddard, cette spectaculaire bande dessinée d’aventures assume, en toute bonne conscience, ses clichés. L’intrigue est cucul, mais on plonge avec plaisir dans une Chine des années trente pleine de conventions, de lieux bizarres et de vilains Jaunes. Un seul inconvénient : Madonna ne chante pas. C’est George Harrison (ex-Beatle) qui est chargé de la chanson du film.

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Les frère Pétard

Posted by Maximeon novembre 4, 2014

Les frère PétardParis 1991. Momo (Jacques Villeret) rejoint son ami de toujours, Manu (Gérard Lanvin), après une altercation avec son père, flic intègre et moralisateur. Les deux acolytes, en mal d’argent, sont embarqués dans une histoire de drogue pas très nette. Malgré eux, ils se retrouvent à dealer de l’herbe. Occasion comme une autre de se remplir les poches. Leur petite affaire va très rapidement prendre de l’expansion… Dans la lignée de «Marche à l’ombre». Ce film nous permet de découvrir un duo de choc, servi par des dialogues chébrans et décapants. Le scénario fait la part belle au jeu délirant des acteurs et ne s’encombre pas de scrupules concernant la dope, à l’heure où le gouvernement prend des mesures d’envergure. Le pied-de-nez est superbe et drôle. La réalisation soignée et très rythmée ne laisse aucun répit au spectateur. Ce n’est pas franchement du cinéma intimiste, mais si vous souhaitez passer un moment de divertissement intense, courez d’urgence voir «Les frères pétard».

Désordre

Trois jeunes branchés musique, Anne, Henri et Ivan, font un casse une nuit dans un magasin de musique. Surpris par le propriétaire du magasin, ils paniquent et le tuent…Ça fait réellement désordre ! Parce qu’ils ne sont pas vraiment des criminels, ils sont tous dépassés par l’acte qu’ils viennent de commettre. Ils paieront cher ce traumatisme de meurtre qui aurait certainement attiré la compassion des jurés. Jamais pris, même pas poursuivis, mais toujours en fuite, ils essaient toutes les recettes pour oublier de la négation de l’acte à la négation de leurs vies qui s’en trouvent bouleversées. Un film d’auteur, bourré de talents, et aussi de défauts qui font son charme. Des maladresses qui tiennent surtout à l’air du temps un peu branché dont «Désordre» s’inspire.

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Les trésors, des studios MGM

Posted by Maximeon octobre 28, 2014

En collaboration avec l’une des plus importantes compagnies de cinéma du monde, la MGM/Film Office propose actuellement une première série de vidéocassettes REV (réservée exclusivement à la vente) à des prix enfin accessibles au public. Cette initiative va permettre à tous ceux qui aiment le cinéma de posséder les films les plus prestigieux. Trois thèmes de collection ont été créés par Film Office pour satisfaire toutes les catégories de cinéphiles. Il s’agit tout d’abord de la collection Monuments du cinéma avec, dans un premier temps, le lancement de quatre films : «Poltergeist» de Tobe Hooper, «Quo va-dis ?» de Mervyn Le Roy, avec Robert Taylor et Deborah Kerr, «Victor/Victoria» de Blake Edwards, avec Julie Andrews et James Garner, et, enfin, “Le champion» de Franco Zeffirelli, avec Jon Voight, Faye Dunaway et Ricky Schroder. La deuxième collection intéresse surtout les enfants puisque les quatre films proposés sont regroupés autour du thème «Stars du dessin animé». On y retrouve deux programmes de Tom et Jerry, un du célèbre chien Droopy et un de la délicieuse et déroutante Panthère rose. Le troisième volet de cette grande opération REV est occupé par la collection Grands spectacles avec les quatre joyaux du grand écran qui sont «Un Américain à Paris» de Vincente Minnelli, avec Gene Kelly et Leslie Caron, «Fame» d’Alan Parker, avec Irène Gara, «Il était une fois Hollywood» de Jack Haley Jr., avec les plus grandes stars américaines, et pour finir le charmant «Magicien d’Oz» de Victor Fleming, avec Judy Garland.studios MGM Parallèlement à ces trois collections, Film Office distribue, en collaboration avec Hachette Vidéo, une série de trois longs métrages de Tintin («L’étoile mystérieuse», «Objectif lune» et «L’île noire») également réservés exclusivement à la vente. Les vidéocassettes de tous ces films sont en vente dès maintenant dans les vidéoclubs et les grandes surfaces à environ 200 francs, excepté celles de la collection Monuments du cinéma qui sont proposées à 250 francs. De nombreux autres titres-vont venir et il serait souhaitable que d’autres majors compagnies suivent l’exemple de MGM/Film Office qui accompagne son opération d’une vaste campagne de publicité et d’une importante PLV pour les vidéoclubs. Pour les cadeaux de Noël, ne cherchez plus…

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Un miracle

Posted by Maximeon octobre 5, 2014

J'ai épousé une ombre«J’ai épousé une ombre» de Robin Davis, il faisait chanter Nathalie Baye en épluchant un œuf dur. Dans «L’addition» de Denis Amar, il était un maton acharné à détruire l’innocent emprisonné… Richard Berry. «Dans ces films, les rôles étaient plus ou moins courts, mais j’ai été le grand vainqueur. On a de drôles d’idées sur les seconds rôles et les emplois de méchants! Au début, on est obligé de les accepter puis on les refuse vite. Moi, je continue. J’ai encore besoin de bons seconds rôles. Les méchants ont été, pour moi, un miracle.., mais un miracle pas facile à vivre. Quand on joue une vraie salope, on se retrouve dans un état second. On essaye de crucifier le personnage, pour lui donner une chance d’émouvoir. On est malheureux les deux premiers jourdu tournage. Généralement, on prend une cuite gigantesque. Puis on trouve le moteur qui aide à faire vivre le personnage. Mais on reste solitaire». Richard Bohringer tourne beaucoup. Cinq films rien que pour 1985: «Péril en la demeure» de Michel Deville, «Subway» de Luc Besson, «Le pactole» de Jean-Pierre Mocky, «Diesel» de Robert Kra-mer, «Cent francs l’amour» de Jacques Richard. Et déjà quatre films pour 1986. Sans oublier l’expérience théâtrale mémorable de «L’Ouest, le vrai». «Le cinéma, c’est la discipline, le 50 mètres. Le théâtre, c’est un mélange de 50 et de 10 000 mètres! Si je remonte sur une scène, ce sera dur d’oublier «L’Ouest, le vrai». Ça m’a touché en pleine tête. Les gens vibraient dans la salle. Avec Roland Blanche, on en sortait épuisés, éclatés et heureux». Aujourd’hui, Richard Bohringer est à un tournant de sa carrière. Les personnages évoluent et les rôles deviennent plus importants. En deux années consécutives, un cinéaste aussi exigeant que Michel Deville a su l’utiliser dans deux registres très différents : un tueur inquiétant pour «Péril en la demeure» et un «bon» docteur dans «Le paltoquet». «Deville, quand on lui chuchote quelque chose à l’oreille, il écoute, même s’il décide de faire autrement. Ça, j’aime! Quelle juvénilité et quelle passion. Raconter des histoires, c’est sa vie». Depuis «Le paltoquet», Bohringer a tourné trois films : «Ubac», de Jean-Pierre Grasset, où il est un écrivain en mal d’inspiration partant à la conquête de l’Aconcagua; puis «Kamikaze», de Didier Grousset (un premier film, produit par Luc Besson), où il est un flic cool et sans arme, aux côtés de Michel Galabru.«Kamikaze» est un vrai spectacle. Des jeunes ont mis leurs sous en commun et jouent banco avec ce film. En me demandant de participer à l’aventure, ils m’ont fait un vrai cadeau!». Et puis Richard Bohringer vient de terminer le tournage du «Grand chemin» de Jean-Loup Hubert, avec Anémone. Il y est un menuisier dont le couple va mal et qui se bourre la gueule, jusqu’à l’arrivée d’un petit garçon de la ville qui lui redonnera le goût de vivre. Ce personnage semble parfaite ment définir le personnage Bohringer : une grande gueule, un peu inquiétante et un peu maladroite au premier abord… mais ne parvenant pas à cacher une passion et une générosité qui font de lui un boulimique de la vie. Prochaines étapes dans l’irrésistible fuite en avant de Richard Bohringer : d’abord, en décembre prochain, le premier film (un de plus) de Jacques Santi, «Flag», et le passage à la réalisation. «Je ne sais pas si je réussirai parce que je place la barre très haut. Ce sera un western existentiel où je veux témoigner de toutes ces histoires d’amour et de musique dont je me suis barbouillé l’âme depuis 44 ans. Ma femme Astrid et Jacques Forgeas l’écrivent pour moi, et je canalise. Je le réaliserai pendant l’été 87, car j’ai besoin de soleil»! Bernard le gentil? Pierre le méchant? Bernard Pierre Donnadieu, blonde toison, cou de taureau, \ sourire crispé et regard d’acier possède quelque chose du brave toutou qui se prendrait pour un rhinocéros! Au cinéma, on lui a confié son comptant de rôles de loubards qui chargent de face, et de psychotiques qui assassinent froidement. Mais, dans la vie, Bernard-Pierre est le plus doux et le plus timide des hommes, exprimant un formidable besoin d’amour et de compréhension. Donnadieu est assurément l’acteur de composition par excellence. Aujourd’hui, le comédien a le sourire parce qu’il sait avoir habilement échappé aux stéréotypes de brutes épaisses. Mais le piège d’être cantonné dans des rôles de «monstres» risquait fort de se refermer sur lui. Tout a commencé avec «Judith Therpauve», de Patrick Chéreau, en 1978, où Bernard-Pierre s’en prenait à la pauvre Simone Signoret, puis avec «Le professionnel», de Georges Lautner, où l’on était presque heureux que le redoutable Bebel lui fiche son poing dans la figure. Les choses ont franchement empiré avec «L’indic», de Serge Leroy, en 1982, où Bernard-Pierre terrifiait avec un personnage de tueur fou en cavale puis avec «La mort de Mario Ricci», de Claude Goretta, la même année, où le comédien était réduit à un emploi d’odieux butor. «J’en ai un peu voulu à Claude, avoue Bernard-Pierre Donnadieu. Dans sa façon de me raconter l’histoire, mon personnage n’était pas aussi caricatural. Il a exploité la couleur physique que l’on utilise généralement chez moi. La prochaine fois que je travaillerai avec lui, je serai plus méfiant. Maintenant, je refuse ce genre de rôles s’il n’y a pas quelque chose à défendre. Je ne veux pas devenir le spécialiste du crime, je ne veux pas être victime des gens de ce métier qui manquent d’imagination. On n’arrête pas de me proposer ce genre de rôles. J’en ai accepté quelques-uns d’un point de vue stratégique et tactique. Je préfère être celui qui s’oppose à la vedette plutôt que le copain faire-valoir qui disparaît dans l’ombre. Avec les rôles de méchants, on est traité sur un terrain d’égalité. Ces personnages font peur, mais sont payants parce que les spectateurs s’en souviennent. Il faut seulement faire un vrai travail d’acteur. J’ai fait trois grands rôles de méchants et ils sont très différents. Quand j’ai accepté Hagen, le chef de bande de «Rue barbare», puis Lucas le vigile d’extrême droite d’«Urgence», j’ai fait confiance à Gilles Béhat parce que je savais qu’il me demanderait un véritable travail de composition et que les deux personnages seraient totalement différents de ceux que j’avais interprétés auparavant». En effet, Hagen et Lucas n’ont rien en commun. Dans «Rue barbare», Hagen, sorte de samouraï du kung-fu, porte costume clair et cheveux longs tirés vers l’arrière en queue de cheval. Et, dans un rapport ambigu d’amitié et de haine, il se livre à un duel à mort avec Giraudeau. «On a tourné la bagarre finale en un long plan, avec la caméra se déplaçant autour de nous. Le combat avait été longuement répété, mais on a encaissé quelques douloureux coups de tatane». Dans «Urgence», tout vêtu de cuir noir et coupe en brosse, Lucas traque avec hargne les témoins qui peuvent empêcher un futur attentat terroriste. «La sensibilité est une chose importante pour moi. J’ai toujours essayé d’équilibrer. Quand je jouais un méchant au cinéma, j’interprétais un gentil dans un téléfilm. J’en avais besoin». Dans «Double face», que Donnadieu tourne pour la télévision en 1985 sous la direction de Serge Leroy, le comédien interprète deux personnages : Rink le violent et Jean-Jean le paisible. «J’adorais passer de l’un à l’autre. J’ai un physique d’ours. Alors, quand je joue un gentil, ça surprend et c’est deux fois plus fort. Les producteurs et les réalisateurs devraient le comprendre! Pour le moment, j’ai eu de la chance que l’on me propose des choses passionnantes. Mais je n’accepterais pas un rôle simplement pour tourner. Je préfère devenir poseur de moquette à domicile plutôt que d’accepter des films nuls ou tourner avec des gens à qui je n’ai rien à dire! Je suis comme ça depuis l’enfance, je suis libre et je n’ai pas envie de me soumettre». Indépendant et volontaire, Bernard-Pierre Donnadieu a toujours su ce qu’il ne voulait pas. En 37 ans de vie, il a connu Paris pour y naître, les grands espaces canadiens pour y grandir, le lycée de Corbeil pour y passer son Bac, 1968 pour abandonner le conformisme ennuyeux du lycée et attraper le virus du théâtre, les années de galère pour se présenter aux concours des conservatoires de la rue Blanche et National d’arts dramatiques, et, par trois fois, être recalé, enfin le théâtre, le cinéma et la télévision pour y trouver sa voie. C’est d’abord le théâtre de Reims où Robert Hossein l’accueille comme élève acteur et lui offre sa première expérience de scène avec « Pour qui sonne le glas». Puis, un jour, pour un téléfilm, un réalisateur nommé Bruno Gantillon cherche un comédien au type nordique… Depuis, Donnadieu s’est accroché et a réussi à s’imposer comme comédien à part entière. En le voyant dans «Rue barbare», Claude Faraldo a immédiatement su qu’il avait son personnage de Robert Barnac, le chef de la grande famille viticole de « Flagrant désir». Et, au cœur de l’été 85, gourmand et gourmet, Ber-nard-Pierre a trouvé un mets de choix à se mettre sous la dent : une figure d’autorité aux commandes d’un bateau qui ne lui appartient pas. « Il est obligé d’en rajouter un peu. Il attaque, mais c’est lui le blessé, la victime». Entre Marisa Berenson, Lauren Hutton et Sam Waterston, Bernard-Pierre Donnadieu croit rêver. «Le soleil était là, le cadre était chouette, on dégustait de sublimes bordeaux, on s’entendait tous à merveille et on était curieux de ce que faisaient les autres. Le plaisir de faire un film, c’est un bon rôle et une solide histoire, mais c’est surtout cette intensité, le rapport avec les partenaires. Si on s’entend mal, la mayonnaise ne prend pas bien». Depuis son succès personnel dans «Flagrant désir», Bernard-Pierre Donnadieu a tourné «1996», une série noire TF1 avec un parfum d’anticipation, signée Marcel Bluwal, où le méchant de service, est interprété par André Dus-solier. Puis, continuant à négocier un tournant de carrière qui le mène vers les rôles les plus variés, il a été le mari, cocufié par un singe, de Charlotte Rampling dans «Max mon amour» de Nagisa Oshima. Certaines personnes ne m’ont pas reconnu dans ce personnage de lunaire qui essaie d’aider sa femme, mais tombe complètement à côté de la plaque. Je me suis servi de lunettes épaisses, avec lesquelles je ne voyais rien du tout, pour donner au personnage une gaucherie maladroite. Dans «Flagrant désir», j’étais arrivé sur le tournage avec une voix serrée au larynx car je voulais qu’on entende un peu le terroir et qu’on sente la fragilité de ce personnage de gueulard. Ça a plu à Claude Faraldo. J’aime dévier les personnages et trouver leur originalité, changer d’allure, de voix, d’émotion». Avec Laure Marsac et Charlotte Valandrey, le comédien vient aussi d’achever «Les fous de Bassan» d’Yves Simono, une coproduction franco-canadienne où il incarne un pasteur (très rigoureux) dévoré par un démon… l’amour. Et début 1987, Tavernier a l’ intention de lui confier un rôle de chevalier dans une France médiévale ensanglantée par la guerre contre les Anglais. Le personnage, qui a jadis tué l’amant de sa mère, affiche un profond mépris pour les femmes et se heurte violemment à sa fille. «Mais c’est ce personnage que le public devra aimer», précise Ber-nard-Pierre Donnadieu. Car là est tout le programme, le charme, le paradoxe et l’ambition de ce comédien solitaire : être un poids lourd rassurant!

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Sales gueules

Posted by Maximeon septembre 24, 2014

Un beau jour de 1973, on l’a découvert sur le toit d’un immeuble de grande cité, prêt à sauter dans le vide, sous le regard hilare ou humide d’une foule et d’une famille qu’il voulait fuir. Le film, réalisé par Charles Maton, s’appelait «L’Italien des roses» et Richard Bohringer y apparaissait griffé dans l’âme et fragile au cœur. Pierrot lunaire avec, dans l’œil, l’étincelle du malin et, au coin des lèvres, l’étincelle du «ravi» (celui de la crèche provençale)! Et cette voix, rauque comme un souffle, tenant à la fois du cri d’amour et de l’ironie du désespoir. On croyait ne plus oublier Richard Bohringer. Pourtant, le comédien retomba dans l’indifférence. Pour le revoir sur un écran de cinéma, il fallut attendre des petits rôles, presque des apparitions, à la fin des années 70 : «Martin et Léa» d’Alain Cavalier, «L’inspecteur la bavure» de Claude Zidi, «Le dernier métro» de Truffaut, «La boum» de Claude Pinoteau, «Les uns et les autres» de Claude Lelouch, «Le mauvais fils» de Claude Sautet… un compromis entre le film d’auteur et le cinéma commercial, souci évident de la qualité. Et puis, en 1980, il y eut «Diva» de Jean-Jacques Beineix… et la redécouverte d’un Richard Bohringer qui, pour survivre, se battait sur d’autres fronts. L’écriture d’abord, des nouvelles, plusieurs pièces de théâtres («Zorglub» en 1966 ou «Les girafes» que Lelouch produisit à la Gaîté.

Richard Bohringer les méchants ont été pour moi un miracle

Montparnasse en 1967) et quelques scénarios («La punition», «Il pleut toujours où c’est mouillé», «Beau masque», «Cinq gars pour Singapour» et «Un homme de trop» avec Costa-Gavras et Daniel Boulanger). La musique ensuite : deux albums de chansons et bientôt un troisième. Et la scène : depuis 1979, Bohringer balade un spectateur de music-hall, textes et chansons. Le théâtre enfin : il vient d’achever 160 représentations de «L’Ouest, le vrai» de Sam Shepard, à Paris et à travers la France. Même loin des feux «starifiant» des médias,Richard Bohringer Richard Bohringer «l’Artiste» a continué d’exister. «J’ai 44 ans, avoue-t-il, et je me dis que c’est incroyable ce que la vie a été magnifique. Je viens de l’écriture. J’ai vécu l’expérience du jazz qui m’a foudroyé en pleine tête. Maintenant, je suis acteur et je n’ai pas envie que ça s’arrête. Je ne prends jamais de vacances, juste quelques jours de marche en Haute-Savoie pour me régénérer. Mon métier, ce sont mes vacances. J’ai vraiment l’impression d’être un privilégié!» L’homme heureux Bohringer doit beaucoup au personnage nocturne de «Diva».., ange gardien mystérieux, inquiétant et fragile. Soudain, les réalisateurs et gens de cinéma lui ont redécouvert une présence dont ils ont décidé de ne plus se passer. A partir de «Diva», l’acteur de cinéma Bohringer a beaucoup tourné… beaucoup de premiers films pas toujours réussis. Choisir n’est pas évident… «Franchement, il y a cinq ans, je ne savais pas comment se passerait ma vie. J’ai longtemps été le clown de ces messieurs-dames. J’étais l’acteur le plus doué de ma génération mais… on ajoutait : «Il se bourre la gueule, quel dommage!» Au cinéma, j’ai la position que mon caractère m’a donnée. J’ai fait beaucoup de premiers films. J’y ai laissé beaucoup de plumes et, aujourd’hui, j’ai décidé d’être plus sévère dans mes choix. Mais je les cautionne tous. Le premier privilège, dans ce métier, c’est d’exister… tout en restant lucide. Je connais les erreurs de ces films mais, la plupart du temps, je me suis défoncé parce que les rôles étaient beaux. Ça aide à exister! Le premier jour de tournage, je sais si je suis dans une galère ou non»… «Le destin de Juliette», d’Aline lsserman, était un premier film et un superbe rôle de mari brutal et alcoolique! «La bête noire», de Patrick Chaput, une autre première œuvre, lui a offert un joli personnage de scénariste désabusé et cynique «vampirisant» les souvenirs d’un jeune loubard pour trouver une bonne idée de film. Avec son goût de l’aventure et des rencontres, Bohringer s’est offert quelques mets de choix! «Il faut que le réalisateur me branche tout de suite. Ce qui me décide à faire un film, c’est un peu l’histoire, mais surtout le plaisir que j’ai pris en passant une soirée avec lui. C’est ma façon de jauger et d’accorder du crédit à un cinéaste. Je reste ami avec beaucoup d’entre eux. J’aurai toujours une préférence pour ceux avec qui j’aime faire la fête. Chaque rôle est l’occasion d’un beau décollage. Je veux voir jusqu’où je peux aller!» Parallèlement à ces films de jeunes auteurs, Richard Bohringer a joué les seconds rôles dans des films plus commerciaux de cinéastes plus… confirmés. Et, en général, ces seconds rôles étaient des méchants biens juteux et solides à se mettre sous la dent. Dans «Le grand pardon» d’Alexandre Arcady, il était le tueur implacable.

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Agnès Soral : tchao

Posted by Maximeon septembre 9, 2014

Agnès Soral«Si je n’avais pas d’humour, je ne m’en serais pas sortie». C’est par ces quelques mots en forme de pirouette qu’Agnès Soral tente de dédramatiser une période de sa vie, pas toujours très rose. Avant de devenir cette superbe femme de 26 ans au regard azur et à la griffe imprévisible, elle a fait du chemin. Née à Aix-les-Bains le 8 mars 1960, Agnès fait le conservatoire de Grenoble puis part à Paris, à l’aventure. Elle suit pendant trois mois des cours d’art dramatique chez Françoise Lebail, tout en gardant des enfants pour gagner sa vie.

L’enfer

Jeune, jolie et drôle, Agnès Soral joue ce mois-ci sur deux tableaux «Bleu comme l’enfer» d’Yves Boisset en vidéo (Proserpine) et «Twist again à Moscou» de Jean-Marie Poiré en salle. Révélée dans «Tchao Pantin», cette actrice aux multiples visages a tout pour nous faire craquer…

Twist again à MoscouEn 1976, Michel Polac lui confie son premier rôle dans «Un comique né», téléfilm produit par Antenne 2. L’année suivante, elle apprend que Claude Berri cherche une jeune comédienne pour unrôle important. Elle est choisie parmi 200 postulantes pour être la fille de Victor Lanoux dans «Un moment d’égarement» (Thorn Emi/Cannon). Après «Chaussette surprise» (Carrère) de Jean-François Davy, il faut attendre cinq longues années, pendant lesquelles elle se consacre plutôt au théâtre et à la télévision, pour la voir sur le grand écran. C’est la grande révélation, le «Tchao Pantin» (Thorn Emi/Cannon) de Claude Berri. «Pour le convaincre que je pouvais être autre chose qu’une pub pour les vitamines, j’ai perdu cinq kilos en vingt jours. Après, je me suis fait une copine punk et j’ai copié sa façon de s’habiller. Elle m’a même prêté son blouson de cuir pour le film», confie la comédienne. Ça ne suffit pas à son appétit de connaissance, à sa soif de perfection. Elle plaque son copain, s’installe dans un squatt avec des punks, rôde à Amsterdam avant de revenir au bercail pour cause de problèmes avec la police. Le succès de «Tchao Pantin» est immense et Agnès Soral est même nommée aux Césars. Dans la foulée, elle tourne avec Denys Granier-Deferre le décapant «Réveillon chez Bob» (Parafrance). «J’ai été très heureuse de faire ce film. Enfin un rôle de fille drôle, franchouillarde et pas trop vulgaire. Et puis ça me plaisait bien de m’afficher avec des «vieux» (Roche-fort-Bedos). Non je plaisante…», avoue Agnès Soral. Elle enchaîne dans la même année avec «Die sel» (Proserpine) de Robert Kramer, un film à l’ambiance futuriste très particulière. L’actrice doit beaucoup à ce rôle de pute qui se rebelle. «Diesel est un film américain à l’esprit BD, mais à la française. Ce rôle m’a énormément fait avancer. Pour la première fois, en bientôt dix ans de carrière, je ne me suis pas aimée ou détestée en me voyant à l’écran. Je ne me suis même pas permis de me juger. J’ai adoré jouer cette pute sans glamour, sans charme et aux cheveux courts». Un petit tour à New York pour tourner dans une grosse production américano-allemande, «Killing cars» (inédit en France), aux côtés de Senta Berger et DanielGélin, et la remuante actrice plonge dans l’aventure Ferreri avec «I love you». «Je savais que ce ne serait qu’une simple participation, mais elle a pris de l’épaisseur car il a provoqué des choses chez moi et vice versa. Ferreri a une richesse, un baroque intérieur, c’est une cuvée en voie de disparition». Cette année, Agnès Soral a joué un excellent second rôle dans «Bleu comme l’enfer» (Proserpine), le thriller rondement mené d’Yves Boisset, disponible ce mois-ci en vidéo, et une chanteuse rock soviétique dans «Twist again à Moscou» de Jean-Marie Poiré. Sa carrière, nous le constatons, suit une trajectoire ascendante. Agnès Soral commence vraiment à marquer de son empreinte le cinéma français. Le César n’est pas si éloigné que ça. Laissons-lui le mot de la fin : «Je suis une force fragile. Même avec les hommes. Je crois avoir besoin d’une vaste épaule pour m’abriter, mais c’est toujours moi qui suis la plus grande…». Hé, Agnès, je mesure 2,20 m et j’ai la carrure de Sylvester Stallone. Mon numéro de téléphone se trouve dans ce numéro…

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Le comique de caractère.

Posted by Maximeon août 21, 2014

On ne l’a pas découvert au cinéma, mais dans la BD : en ouvrant le Pilote des années fastes, on pouvait admirer sa bouille et ses petits mickeys entre ceux de Druillet et de Bretécher. Il avait déjà le croquis pour rire, et le confirma avec quelques courts métrages comme «Autoportrait» ou « Le laboratoire de l’angoisse», avant de se lancer dans la longue distance : «Les vécés étaient fermés de l’intérieur». Mal sorti par la Gaumont, le film ne fut un succès qu’auprès des «happy few». Heureusement, Patrice Leconte rencontre alors une bande de rigolos qui triomphe au café-théâtre avec «Amours, coquillages et crustacés», à l’enseigne du Splendid. La pièce doit être portée à l’écran. Leconte est choisi dans l’euphorie pour réaliser un film dont on ne sait pas encore qu’il va casser la baraque : «Les bronzés»! Vite, il récidivera avec « Les bronzés font du ski », aussi drôle que le premier, qui achève de consacrer vedettes les Jugnot, Lavanant, Clavier, Chazel, Lhermitte, Balasko… et Michel Blanc qui va devenir l’interprète principal et le coscénariste d’une trilogie fondée sur les déboires et la tribulation d’un petit homme complexé et casse-pieds : «Viens chez moi, j’habite chez une copine», «Ma femme s’appelle reviens» et «Circulez, y’a rien à voir». Ensuite, Patrice Leconte va réunir deux jeunes premiers adulés du cinéma français, Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau, dans une comédie policière d’envergure : «Les spécialistes». Le film pulvérise le box-office. La recette était bonne. Normal : Leconte est bon.

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