Rocky 5

Posted by Maximeon février 19, 2014

Rocky 5Après un générique emprunté à « Rocky 4», le film ramène une situation déjà présente dans « Rocky 3 » : la ruine financière du champion et le retour à la rue. Mais, cette fois, le boxeur est un peu trop vieux et sonné pour pouvoir, de façon crédible, remonter sur le ring. Stallone a donc l’idée de lui donner un poulain, un clone de Rocky, qui voudra affronter son maître pour devenir vraiment quelqu’un. Avec « Rocky 5», Stallone ne fait pas dans la dentelle et exprime des idées simples en les énonçant clairement et simplement : le rêve américain n’est jamais acquis, il faut se battre pour le garder, être prêt à recommencer à zéro si les circonstances l’exigent. Le plus drôle dans tout ça est qu’il finit par nous convaincre, malgré une première demi-heure qui frise le grotesque.

 

Ce mauvais cap passé, le personnage de Rocky retrouve la pêche (et la frime) qu’il avait lorsqu’il concourait pour l’Oscar. « Les autres boxeurs ne sont pas comme toi, dit Adrian, la désormais célèbre femme de Rocky, à son ex-champion de mari, ils se battent avec leur technique. Toi, tu te battais avec ton cœur.» Et, finalement, au-delà de toutes les naïvetés, c’est ce qui ressort de Stallone lorsqu’il interprète Rocky. Il joue en mettant son cœur sur la table. Parfois, il fait rire, souvent il gêne, mais, à l’arrivée, il est ce héros populaire qui électrise les gens de son quartier en menant un dernier combat dans la rue. »Bref, il a vraiment du cœur. Et Rocky vient de raccrocher les gants avec l’avantage aux points.

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