Les frère Pétard

Posted by Maximeon novembre 4, 2014

Les frère PétardParis 1991. Momo (Jacques Villeret) rejoint son ami de toujours, Manu (Gérard Lanvin), après une altercation avec son père, flic intègre et moralisateur. Les deux acolytes, en mal d’argent, sont embarqués dans une histoire de drogue pas très nette. Malgré eux, ils se retrouvent à dealer de l’herbe. Occasion comme une autre de se remplir les poches. Leur petite affaire va très rapidement prendre de l’expansion… Dans la lignée de «Marche à l’ombre». Ce film nous permet de découvrir un duo de choc, servi par des dialogues chébrans et décapants. Le scénario fait la part belle au jeu délirant des acteurs et ne s’encombre pas de scrupules concernant la dope, à l’heure où le gouvernement prend des mesures d’envergure. Le pied-de-nez est superbe et drôle. La réalisation soignée et très rythmée ne laisse aucun répit au spectateur. Ce n’est pas franchement du cinéma intimiste, mais si vous souhaitez passer un moment de divertissement intense, courez d’urgence voir «Les frères pétard».

Désordre

Trois jeunes branchés musique, Anne, Henri et Ivan, font un casse une nuit dans un magasin de musique. Surpris par le propriétaire du magasin, ils paniquent et le tuent…Ça fait réellement désordre ! Parce qu’ils ne sont pas vraiment des criminels, ils sont tous dépassés par l’acte qu’ils viennent de commettre. Ils paieront cher ce traumatisme de meurtre qui aurait certainement attiré la compassion des jurés. Jamais pris, même pas poursuivis, mais toujours en fuite, ils essaient toutes les recettes pour oublier de la négation de l’acte à la négation de leurs vies qui s’en trouvent bouleversées. Un film d’auteur, bourré de talents, et aussi de défauts qui font son charme. Des maladresses qui tiennent surtout à l’air du temps un peu branché dont «Désordre» s’inspire.

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Les trésors, des studios MGM

Posted by Maximeon octobre 28, 2014

En collaboration avec l’une des plus importantes compagnies de cinéma du monde, la MGM/Film Office propose actuellement une première série de vidéocassettes REV (réservée exclusivement à la vente) à des prix enfin accessibles au public. Cette initiative va permettre à tous ceux qui aiment le cinéma de posséder les films les plus prestigieux. Trois thèmes de collection ont été créés par Film Office pour satisfaire toutes les catégories de cinéphiles. Il s’agit tout d’abord de la collection Monuments du cinéma avec, dans un premier temps, le lancement de quatre films : «Poltergeist» de Tobe Hooper, «Quo va-dis ?» de Mervyn Le Roy, avec Robert Taylor et Deborah Kerr, «Victor/Victoria» de Blake Edwards, avec Julie Andrews et James Garner, et, enfin, “Le champion» de Franco Zeffirelli, avec Jon Voight, Faye Dunaway et Ricky Schroder. La deuxième collection intéresse surtout les enfants puisque les quatre films proposés sont regroupés autour du thème «Stars du dessin animé». On y retrouve deux programmes de Tom et Jerry, un du célèbre chien Droopy et un de la délicieuse et déroutante Panthère rose. Le troisième volet de cette grande opération REV est occupé par la collection Grands spectacles avec les quatre joyaux du grand écran qui sont «Un Américain à Paris» de Vincente Minnelli, avec Gene Kelly et Leslie Caron, «Fame» d’Alan Parker, avec Irène Gara, «Il était une fois Hollywood» de Jack Haley Jr., avec les plus grandes stars américaines, et pour finir le charmant «Magicien d’Oz» de Victor Fleming, avec Judy Garland.studios MGM Parallèlement à ces trois collections, Film Office distribue, en collaboration avec Hachette Vidéo, une série de trois longs métrages de Tintin («L’étoile mystérieuse», «Objectif lune» et «L’île noire») également réservés exclusivement à la vente. Les vidéocassettes de tous ces films sont en vente dès maintenant dans les vidéoclubs et les grandes surfaces à environ 200 francs, excepté celles de la collection Monuments du cinéma qui sont proposées à 250 francs. De nombreux autres titres-vont venir et il serait souhaitable que d’autres majors compagnies suivent l’exemple de MGM/Film Office qui accompagne son opération d’une vaste campagne de publicité et d’une importante PLV pour les vidéoclubs. Pour les cadeaux de Noël, ne cherchez plus…

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Un miracle

Posted by Maximeon octobre 5, 2014

J'ai épousé une ombre«J’ai épousé une ombre» de Robin Davis, il faisait chanter Nathalie Baye en épluchant un œuf dur. Dans «L’addition» de Denis Amar, il était un maton acharné à détruire l’innocent emprisonné… Richard Berry. «Dans ces films, les rôles étaient plus ou moins courts, mais j’ai été le grand vainqueur. On a de drôles d’idées sur les seconds rôles et les emplois de méchants! Au début, on est obligé de les accepter puis on les refuse vite. Moi, je continue. J’ai encore besoin de bons seconds rôles. Les méchants ont été, pour moi, un miracle.., mais un miracle pas facile à vivre. Quand on joue une vraie salope, on se retrouve dans un état second. On essaye de crucifier le personnage, pour lui donner une chance d’émouvoir. On est malheureux les deux premiers jourdu tournage. Généralement, on prend une cuite gigantesque. Puis on trouve le moteur qui aide à faire vivre le personnage. Mais on reste solitaire». Richard Bohringer tourne beaucoup. Cinq films rien que pour 1985: «Péril en la demeure» de Michel Deville, «Subway» de Luc Besson, «Le pactole» de Jean-Pierre Mocky, «Diesel» de Robert Kra-mer, «Cent francs l’amour» de Jacques Richard. Et déjà quatre films pour 1986. Sans oublier l’expérience théâtrale mémorable de «L’Ouest, le vrai». «Le cinéma, c’est la discipline, le 50 mètres. Le théâtre, c’est un mélange de 50 et de 10 000 mètres! Si je remonte sur une scène, ce sera dur d’oublier «L’Ouest, le vrai». Ça m’a touché en pleine tête. Les gens vibraient dans la salle. Avec Roland Blanche, on en sortait épuisés, éclatés et heureux». Aujourd’hui, Richard Bohringer est à un tournant de sa carrière. Les personnages évoluent et les rôles deviennent plus importants. En deux années consécutives, un cinéaste aussi exigeant que Michel Deville a su l’utiliser dans deux registres très différents : un tueur inquiétant pour «Péril en la demeure» et un «bon» docteur dans «Le paltoquet». «Deville, quand on lui chuchote quelque chose à l’oreille, il écoute, même s’il décide de faire autrement. Ça, j’aime! Quelle juvénilité et quelle passion. Raconter des histoires, c’est sa vie». Depuis «Le paltoquet», Bohringer a tourné trois films : «Ubac», de Jean-Pierre Grasset, où il est un écrivain en mal d’inspiration partant à la conquête de l’Aconcagua; puis «Kamikaze», de Didier Grousset (un premier film, produit par Luc Besson), où il est un flic cool et sans arme, aux côtés de Michel Galabru.«Kamikaze» est un vrai spectacle. Des jeunes ont mis leurs sous en commun et jouent banco avec ce film. En me demandant de participer à l’aventure, ils m’ont fait un vrai cadeau!». Et puis Richard Bohringer vient de terminer le tournage du «Grand chemin» de Jean-Loup Hubert, avec Anémone. Il y est un menuisier dont le couple va mal et qui se bourre la gueule, jusqu’à l’arrivée d’un petit garçon de la ville qui lui redonnera le goût de vivre. Ce personnage semble parfaite ment définir le personnage Bohringer : une grande gueule, un peu inquiétante et un peu maladroite au premier abord… mais ne parvenant pas à cacher une passion et une générosité qui font de lui un boulimique de la vie. Prochaines étapes dans l’irrésistible fuite en avant de Richard Bohringer : d’abord, en décembre prochain, le premier film (un de plus) de Jacques Santi, «Flag», et le passage à la réalisation. «Je ne sais pas si je réussirai parce que je place la barre très haut. Ce sera un western existentiel où je veux témoigner de toutes ces histoires d’amour et de musique dont je me suis barbouillé l’âme depuis 44 ans. Ma femme Astrid et Jacques Forgeas l’écrivent pour moi, et je canalise. Je le réaliserai pendant l’été 87, car j’ai besoin de soleil»! Bernard le gentil? Pierre le méchant? Bernard Pierre Donnadieu, blonde toison, cou de taureau, \ sourire crispé et regard d’acier possède quelque chose du brave toutou qui se prendrait pour un rhinocéros! Au cinéma, on lui a confié son comptant de rôles de loubards qui chargent de face, et de psychotiques qui assassinent froidement. Mais, dans la vie, Bernard-Pierre est le plus doux et le plus timide des hommes, exprimant un formidable besoin d’amour et de compréhension. Donnadieu est assurément l’acteur de composition par excellence. Aujourd’hui, le comédien a le sourire parce qu’il sait avoir habilement échappé aux stéréotypes de brutes épaisses. Mais le piège d’être cantonné dans des rôles de «monstres» risquait fort de se refermer sur lui. Tout a commencé avec «Judith Therpauve», de Patrick Chéreau, en 1978, où Bernard-Pierre s’en prenait à la pauvre Simone Signoret, puis avec «Le professionnel», de Georges Lautner, où l’on était presque heureux que le redoutable Bebel lui fiche son poing dans la figure. Les choses ont franchement empiré avec «L’indic», de Serge Leroy, en 1982, où Bernard-Pierre terrifiait avec un personnage de tueur fou en cavale puis avec «La mort de Mario Ricci», de Claude Goretta, la même année, où le comédien était réduit à un emploi d’odieux butor. «J’en ai un peu voulu à Claude, avoue Bernard-Pierre Donnadieu. Dans sa façon de me raconter l’histoire, mon personnage n’était pas aussi caricatural. Il a exploité la couleur physique que l’on utilise généralement chez moi. La prochaine fois que je travaillerai avec lui, je serai plus méfiant. Maintenant, je refuse ce genre de rôles s’il n’y a pas quelque chose à défendre. Je ne veux pas devenir le spécialiste du crime, je ne veux pas être victime des gens de ce métier qui manquent d’imagination. On n’arrête pas de me proposer ce genre de rôles. J’en ai accepté quelques-uns d’un point de vue stratégique et tactique. Je préfère être celui qui s’oppose à la vedette plutôt que le copain faire-valoir qui disparaît dans l’ombre. Avec les rôles de méchants, on est traité sur un terrain d’égalité. Ces personnages font peur, mais sont payants parce que les spectateurs s’en souviennent. Il faut seulement faire un vrai travail d’acteur. J’ai fait trois grands rôles de méchants et ils sont très différents. Quand j’ai accepté Hagen, le chef de bande de «Rue barbare», puis Lucas le vigile d’extrême droite d’«Urgence», j’ai fait confiance à Gilles Béhat parce que je savais qu’il me demanderait un véritable travail de composition et que les deux personnages seraient totalement différents de ceux que j’avais interprétés auparavant». En effet, Hagen et Lucas n’ont rien en commun. Dans «Rue barbare», Hagen, sorte de samouraï du kung-fu, porte costume clair et cheveux longs tirés vers l’arrière en queue de cheval. Et, dans un rapport ambigu d’amitié et de haine, il se livre à un duel à mort avec Giraudeau. «On a tourné la bagarre finale en un long plan, avec la caméra se déplaçant autour de nous. Le combat avait été longuement répété, mais on a encaissé quelques douloureux coups de tatane». Dans «Urgence», tout vêtu de cuir noir et coupe en brosse, Lucas traque avec hargne les témoins qui peuvent empêcher un futur attentat terroriste. «La sensibilité est une chose importante pour moi. J’ai toujours essayé d’équilibrer. Quand je jouais un méchant au cinéma, j’interprétais un gentil dans un téléfilm. J’en avais besoin». Dans «Double face», que Donnadieu tourne pour la télévision en 1985 sous la direction de Serge Leroy, le comédien interprète deux personnages : Rink le violent et Jean-Jean le paisible. «J’adorais passer de l’un à l’autre. J’ai un physique d’ours. Alors, quand je joue un gentil, ça surprend et c’est deux fois plus fort. Les producteurs et les réalisateurs devraient le comprendre! Pour le moment, j’ai eu de la chance que l’on me propose des choses passionnantes. Mais je n’accepterais pas un rôle simplement pour tourner. Je préfère devenir poseur de moquette à domicile plutôt que d’accepter des films nuls ou tourner avec des gens à qui je n’ai rien à dire! Je suis comme ça depuis l’enfance, je suis libre et je n’ai pas envie de me soumettre». Indépendant et volontaire, Bernard-Pierre Donnadieu a toujours su ce qu’il ne voulait pas. En 37 ans de vie, il a connu Paris pour y naître, les grands espaces canadiens pour y grandir, le lycée de Corbeil pour y passer son Bac, 1968 pour abandonner le conformisme ennuyeux du lycée et attraper le virus du théâtre, les années de galère pour se présenter aux concours des conservatoires de la rue Blanche et National d’arts dramatiques, et, par trois fois, être recalé, enfin le théâtre, le cinéma et la télévision pour y trouver sa voie. C’est d’abord le théâtre de Reims où Robert Hossein l’accueille comme élève acteur et lui offre sa première expérience de scène avec « Pour qui sonne le glas». Puis, un jour, pour un téléfilm, un réalisateur nommé Bruno Gantillon cherche un comédien au type nordique… Depuis, Donnadieu s’est accroché et a réussi à s’imposer comme comédien à part entière. En le voyant dans «Rue barbare», Claude Faraldo a immédiatement su qu’il avait son personnage de Robert Barnac, le chef de la grande famille viticole de « Flagrant désir». Et, au cœur de l’été 85, gourmand et gourmet, Ber-nard-Pierre a trouvé un mets de choix à se mettre sous la dent : une figure d’autorité aux commandes d’un bateau qui ne lui appartient pas. « Il est obligé d’en rajouter un peu. Il attaque, mais c’est lui le blessé, la victime». Entre Marisa Berenson, Lauren Hutton et Sam Waterston, Bernard-Pierre Donnadieu croit rêver. «Le soleil était là, le cadre était chouette, on dégustait de sublimes bordeaux, on s’entendait tous à merveille et on était curieux de ce que faisaient les autres. Le plaisir de faire un film, c’est un bon rôle et une solide histoire, mais c’est surtout cette intensité, le rapport avec les partenaires. Si on s’entend mal, la mayonnaise ne prend pas bien». Depuis son succès personnel dans «Flagrant désir», Bernard-Pierre Donnadieu a tourné «1996», une série noire TF1 avec un parfum d’anticipation, signée Marcel Bluwal, où le méchant de service, est interprété par André Dus-solier. Puis, continuant à négocier un tournant de carrière qui le mène vers les rôles les plus variés, il a été le mari, cocufié par un singe, de Charlotte Rampling dans «Max mon amour» de Nagisa Oshima. Certaines personnes ne m’ont pas reconnu dans ce personnage de lunaire qui essaie d’aider sa femme, mais tombe complètement à côté de la plaque. Je me suis servi de lunettes épaisses, avec lesquelles je ne voyais rien du tout, pour donner au personnage une gaucherie maladroite. Dans «Flagrant désir», j’étais arrivé sur le tournage avec une voix serrée au larynx car je voulais qu’on entende un peu le terroir et qu’on sente la fragilité de ce personnage de gueulard. Ça a plu à Claude Faraldo. J’aime dévier les personnages et trouver leur originalité, changer d’allure, de voix, d’émotion». Avec Laure Marsac et Charlotte Valandrey, le comédien vient aussi d’achever «Les fous de Bassan» d’Yves Simono, une coproduction franco-canadienne où il incarne un pasteur (très rigoureux) dévoré par un démon… l’amour. Et début 1987, Tavernier a l’ intention de lui confier un rôle de chevalier dans une France médiévale ensanglantée par la guerre contre les Anglais. Le personnage, qui a jadis tué l’amant de sa mère, affiche un profond mépris pour les femmes et se heurte violemment à sa fille. «Mais c’est ce personnage que le public devra aimer», précise Ber-nard-Pierre Donnadieu. Car là est tout le programme, le charme, le paradoxe et l’ambition de ce comédien solitaire : être un poids lourd rassurant!

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Sales gueules

Posted by Maximeon septembre 24, 2014

Un beau jour de 1973, on l’a découvert sur le toit d’un immeuble de grande cité, prêt à sauter dans le vide, sous le regard hilare ou humide d’une foule et d’une famille qu’il voulait fuir. Le film, réalisé par Charles Maton, s’appelait «L’Italien des roses» et Richard Bohringer y apparaissait griffé dans l’âme et fragile au cœur. Pierrot lunaire avec, dans l’œil, l’étincelle du malin et, au coin des lèvres, l’étincelle du «ravi» (celui de la crèche provençale)! Et cette voix, rauque comme un souffle, tenant à la fois du cri d’amour et de l’ironie du désespoir. On croyait ne plus oublier Richard Bohringer. Pourtant, le comédien retomba dans l’indifférence. Pour le revoir sur un écran de cinéma, il fallut attendre des petits rôles, presque des apparitions, à la fin des années 70 : «Martin et Léa» d’Alain Cavalier, «L’inspecteur la bavure» de Claude Zidi, «Le dernier métro» de Truffaut, «La boum» de Claude Pinoteau, «Les uns et les autres» de Claude Lelouch, «Le mauvais fils» de Claude Sautet… un compromis entre le film d’auteur et le cinéma commercial, souci évident de la qualité. Et puis, en 1980, il y eut «Diva» de Jean-Jacques Beineix… et la redécouverte d’un Richard Bohringer qui, pour survivre, se battait sur d’autres fronts. L’écriture d’abord, des nouvelles, plusieurs pièces de théâtres («Zorglub» en 1966 ou «Les girafes» que Lelouch produisit à la Gaîté.

Richard Bohringer les méchants ont été pour moi un miracle

Montparnasse en 1967) et quelques scénarios («La punition», «Il pleut toujours où c’est mouillé», «Beau masque», «Cinq gars pour Singapour» et «Un homme de trop» avec Costa-Gavras et Daniel Boulanger). La musique ensuite : deux albums de chansons et bientôt un troisième. Et la scène : depuis 1979, Bohringer balade un spectateur de music-hall, textes et chansons. Le théâtre enfin : il vient d’achever 160 représentations de «L’Ouest, le vrai» de Sam Shepard, à Paris et à travers la France. Même loin des feux «starifiant» des médias,Richard Bohringer Richard Bohringer «l’Artiste» a continué d’exister. «J’ai 44 ans, avoue-t-il, et je me dis que c’est incroyable ce que la vie a été magnifique. Je viens de l’écriture. J’ai vécu l’expérience du jazz qui m’a foudroyé en pleine tête. Maintenant, je suis acteur et je n’ai pas envie que ça s’arrête. Je ne prends jamais de vacances, juste quelques jours de marche en Haute-Savoie pour me régénérer. Mon métier, ce sont mes vacances. J’ai vraiment l’impression d’être un privilégié!» L’homme heureux Bohringer doit beaucoup au personnage nocturne de «Diva».., ange gardien mystérieux, inquiétant et fragile. Soudain, les réalisateurs et gens de cinéma lui ont redécouvert une présence dont ils ont décidé de ne plus se passer. A partir de «Diva», l’acteur de cinéma Bohringer a beaucoup tourné… beaucoup de premiers films pas toujours réussis. Choisir n’est pas évident… «Franchement, il y a cinq ans, je ne savais pas comment se passerait ma vie. J’ai longtemps été le clown de ces messieurs-dames. J’étais l’acteur le plus doué de ma génération mais… on ajoutait : «Il se bourre la gueule, quel dommage!» Au cinéma, j’ai la position que mon caractère m’a donnée. J’ai fait beaucoup de premiers films. J’y ai laissé beaucoup de plumes et, aujourd’hui, j’ai décidé d’être plus sévère dans mes choix. Mais je les cautionne tous. Le premier privilège, dans ce métier, c’est d’exister… tout en restant lucide. Je connais les erreurs de ces films mais, la plupart du temps, je me suis défoncé parce que les rôles étaient beaux. Ça aide à exister! Le premier jour de tournage, je sais si je suis dans une galère ou non»… «Le destin de Juliette», d’Aline lsserman, était un premier film et un superbe rôle de mari brutal et alcoolique! «La bête noire», de Patrick Chaput, une autre première œuvre, lui a offert un joli personnage de scénariste désabusé et cynique «vampirisant» les souvenirs d’un jeune loubard pour trouver une bonne idée de film. Avec son goût de l’aventure et des rencontres, Bohringer s’est offert quelques mets de choix! «Il faut que le réalisateur me branche tout de suite. Ce qui me décide à faire un film, c’est un peu l’histoire, mais surtout le plaisir que j’ai pris en passant une soirée avec lui. C’est ma façon de jauger et d’accorder du crédit à un cinéaste. Je reste ami avec beaucoup d’entre eux. J’aurai toujours une préférence pour ceux avec qui j’aime faire la fête. Chaque rôle est l’occasion d’un beau décollage. Je veux voir jusqu’où je peux aller!» Parallèlement à ces films de jeunes auteurs, Richard Bohringer a joué les seconds rôles dans des films plus commerciaux de cinéastes plus… confirmés. Et, en général, ces seconds rôles étaient des méchants biens juteux et solides à se mettre sous la dent. Dans «Le grand pardon» d’Alexandre Arcady, il était le tueur implacable.

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Agnès Soral : tchao

Posted by Maximeon septembre 9, 2014

Agnès Soral«Si je n’avais pas d’humour, je ne m’en serais pas sortie». C’est par ces quelques mots en forme de pirouette qu’Agnès Soral tente de dédramatiser une période de sa vie, pas toujours très rose. Avant de devenir cette superbe femme de 26 ans au regard azur et à la griffe imprévisible, elle a fait du chemin. Née à Aix-les-Bains le 8 mars 1960, Agnès fait le conservatoire de Grenoble puis part à Paris, à l’aventure. Elle suit pendant trois mois des cours d’art dramatique chez Françoise Lebail, tout en gardant des enfants pour gagner sa vie.

L’enfer

Jeune, jolie et drôle, Agnès Soral joue ce mois-ci sur deux tableaux «Bleu comme l’enfer» d’Yves Boisset en vidéo (Proserpine) et «Twist again à Moscou» de Jean-Marie Poiré en salle. Révélée dans «Tchao Pantin», cette actrice aux multiples visages a tout pour nous faire craquer…

Twist again à MoscouEn 1976, Michel Polac lui confie son premier rôle dans «Un comique né», téléfilm produit par Antenne 2. L’année suivante, elle apprend que Claude Berri cherche une jeune comédienne pour unrôle important. Elle est choisie parmi 200 postulantes pour être la fille de Victor Lanoux dans «Un moment d’égarement» (Thorn Emi/Cannon). Après «Chaussette surprise» (Carrère) de Jean-François Davy, il faut attendre cinq longues années, pendant lesquelles elle se consacre plutôt au théâtre et à la télévision, pour la voir sur le grand écran. C’est la grande révélation, le «Tchao Pantin» (Thorn Emi/Cannon) de Claude Berri. «Pour le convaincre que je pouvais être autre chose qu’une pub pour les vitamines, j’ai perdu cinq kilos en vingt jours. Après, je me suis fait une copine punk et j’ai copié sa façon de s’habiller. Elle m’a même prêté son blouson de cuir pour le film», confie la comédienne. Ça ne suffit pas à son appétit de connaissance, à sa soif de perfection. Elle plaque son copain, s’installe dans un squatt avec des punks, rôde à Amsterdam avant de revenir au bercail pour cause de problèmes avec la police. Le succès de «Tchao Pantin» est immense et Agnès Soral est même nommée aux Césars. Dans la foulée, elle tourne avec Denys Granier-Deferre le décapant «Réveillon chez Bob» (Parafrance). «J’ai été très heureuse de faire ce film. Enfin un rôle de fille drôle, franchouillarde et pas trop vulgaire. Et puis ça me plaisait bien de m’afficher avec des «vieux» (Roche-fort-Bedos). Non je plaisante…», avoue Agnès Soral. Elle enchaîne dans la même année avec «Die sel» (Proserpine) de Robert Kramer, un film à l’ambiance futuriste très particulière. L’actrice doit beaucoup à ce rôle de pute qui se rebelle. «Diesel est un film américain à l’esprit BD, mais à la française. Ce rôle m’a énormément fait avancer. Pour la première fois, en bientôt dix ans de carrière, je ne me suis pas aimée ou détestée en me voyant à l’écran. Je ne me suis même pas permis de me juger. J’ai adoré jouer cette pute sans glamour, sans charme et aux cheveux courts». Un petit tour à New York pour tourner dans une grosse production américano-allemande, «Killing cars» (inédit en France), aux côtés de Senta Berger et DanielGélin, et la remuante actrice plonge dans l’aventure Ferreri avec «I love you». «Je savais que ce ne serait qu’une simple participation, mais elle a pris de l’épaisseur car il a provoqué des choses chez moi et vice versa. Ferreri a une richesse, un baroque intérieur, c’est une cuvée en voie de disparition». Cette année, Agnès Soral a joué un excellent second rôle dans «Bleu comme l’enfer» (Proserpine), le thriller rondement mené d’Yves Boisset, disponible ce mois-ci en vidéo, et une chanteuse rock soviétique dans «Twist again à Moscou» de Jean-Marie Poiré. Sa carrière, nous le constatons, suit une trajectoire ascendante. Agnès Soral commence vraiment à marquer de son empreinte le cinéma français. Le César n’est pas si éloigné que ça. Laissons-lui le mot de la fin : «Je suis une force fragile. Même avec les hommes. Je crois avoir besoin d’une vaste épaule pour m’abriter, mais c’est toujours moi qui suis la plus grande…». Hé, Agnès, je mesure 2,20 m et j’ai la carrure de Sylvester Stallone. Mon numéro de téléphone se trouve dans ce numéro…

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Le comique de caractère.

Posted by Maximeon août 21, 2014

On ne l’a pas découvert au cinéma, mais dans la BD : en ouvrant le Pilote des années fastes, on pouvait admirer sa bouille et ses petits mickeys entre ceux de Druillet et de Bretécher. Il avait déjà le croquis pour rire, et le confirma avec quelques courts métrages comme «Autoportrait» ou « Le laboratoire de l’angoisse», avant de se lancer dans la longue distance : «Les vécés étaient fermés de l’intérieur». Mal sorti par la Gaumont, le film ne fut un succès qu’auprès des «happy few». Heureusement, Patrice Leconte rencontre alors une bande de rigolos qui triomphe au café-théâtre avec «Amours, coquillages et crustacés», à l’enseigne du Splendid. La pièce doit être portée à l’écran. Leconte est choisi dans l’euphorie pour réaliser un film dont on ne sait pas encore qu’il va casser la baraque : «Les bronzés»! Vite, il récidivera avec « Les bronzés font du ski », aussi drôle que le premier, qui achève de consacrer vedettes les Jugnot, Lavanant, Clavier, Chazel, Lhermitte, Balasko… et Michel Blanc qui va devenir l’interprète principal et le coscénariste d’une trilogie fondée sur les déboires et la tribulation d’un petit homme complexé et casse-pieds : «Viens chez moi, j’habite chez une copine», «Ma femme s’appelle reviens» et «Circulez, y’a rien à voir». Ensuite, Patrice Leconte va réunir deux jeunes premiers adulés du cinéma français, Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau, dans une comédie policière d’envergure : «Les spécialistes». Le film pulvérise le box-office. La recette était bonne. Normal : Leconte est bon.

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Pour l’amour du rock-opéra.

Posted by Maximeon août 14, 2014

Images d’un futur-cauchemar, ultra-violente exacerbée, scope en noir et blanc, musique tonitruante, c’est «Le dernier combat» de Luc Besson. Qui est donc ce réalisateur dont le brio stupéfie le Festival d’Avoriaz en 1983? Un tout jeune homme, dit-on, un talent précoce comme celui d’Orson Welles jadis, un cinéaste-rock, de la génération des vidéoclips. Récit de fin du monde, parabole angoissante, «Le dernier combat» est une démonstration d’efficacité exemplaire, animée par un suspense à couper le souffle. Tout pour faire un film-culte, surtout parmi le public jeune qui plébiscite ce «Mad Max» à la française. La réputation de Luc Besson est faite, il va pouvoir viser très haut avec son deuxième film : il recrute Isabelle Adjani et Christophe Lambert, les stars les plus convoitées, et situe son intrigue dans le monde souterrain du métro et du RER. C’est «Subway», un opéra en sous-sol mené tambour battant. Le montage-choc et les images composées avec un soin extrême font partie de la recette secrète de Luc Besson, qui l’expérimente encore avec «Pull marine», le clip d’Adjani sur la composition de Gainsbourg. Baignant dans l’air du temps, d’une vitalité à toute épreuve, Luc Besson a réussi insolemment tout ce qu’il a entrepris. Parions qu’il est encore capable de nous étonner!

Représentatif d’une époque

Un polar mis au goût du jour, au rythme de la pub, et Beineix créa «Diva». Des motards, une cantatrice sublime, une bande magnétique, une jeune Japonaise bizarre : il y avait là, incontestablement, quelque chose de nouveau. Ce fut une révélation, un succès inespéré, car l’accueil critique avait été plutôt frais et la première semaine d’exploitation catastrophique. Beineix en garda une dent contre les journalistes, même si ceux-ci se rattrapèrent en saluant sa consécration aux Césars… Ceci explique sans doute que ce jeune cinéaste ambitieux, qui commença par être assistant pendant dix ans, ait alors fait fausse route, se lançant dans une entreprise folle et démesurée : «La lune dans le caniveau». Une esthétique baroque plaquée sur un récit abstrait, une mise en scène bourrée d’effets pour des personnages sans consistance, voilà la recette d’un échec d’autant plus cuisant que le film fut présenté à Cannes avec une certaine arrogance… Du coup, l’ombrageux Beineix cria à la cabale, mais le semi-échec public le força à réfléchir. Après un «Diva» sympathique et surestimé, après le ratage provocateur de «La lune dans le caniveau, c’est le coup de maître de «37°2 le matin». Un roman bouleversant de Djian, une découverte pulpeuse en la personne de Béatrice Dalle, une histoire forte, trempée dans le romantisme des années 80: «37v2 le matin » est un film qui restera, aussi représentatif de son époque que « Les valseuses» le furent de 1973 ou «A bout de souffle» de 1960. Et Jean-Jacques Beineix n’a rien à perdre à laisser tomber son rôle de gourou ténébreux, Savonarole pourfendant l’ancien cinéma comme s’il était le leader d’une révolution esthétique sans précédent. Il a désormais prouvé qu’il pouvait, armé d’un scénario en béton, mettre en scène l’émotion — et n’est-ce pas la définition du cinéma?

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Bien au-delà du quotidien.

Posted by Maximeon juillet 18, 2014

Il voit loin, il va loin. Exotisme et histoire s’entremêlent chez Jean-Jacques Annaud : s’il y a quelqu’un qui ne va pas chercher ses sujets dans la vie quotidienne, c’est bien lui. Pour ses débuts, il nous emmène en Afrique-Équatoriale française, au temps de la guerre 14-18 apprenant que la France et l’Allemagne ont déclenché les hostilités, un groupe de colons minables enrôle les indigènes pour les envoyer combattre contre la garnison teutonne d’à-côté. Épopée dérisoire, et en même temps exact reflet de ce qui se passait en Europe, «La victoire en chantant» n’a pas soulevé l’enthousiasme d’un public français qui, peut-être, ne se sentait plus concerné par la satire anti-cocardière. Mais à Hollywood, le film rebaptisé «Black and white in color» remporte l’Oscar du meilleur film étranger! Drôle d’idée, ensuite, d’aller dénicher un curieux roman d’aventures préhistoriques de J.H. Rosny aîné, «La guerre du feu». Qui croyait à cette entreprise? Un film sans paroles, dont les personnages s’exprimeraient pendant deux heures en borborygmes, avec cependant une action qu’on devrait comprendre… Annaud tint la gageure, et tourna un film somptueux, une sorte d’opéra sur la naissance de l’humanité. Gros succès, surtout chez les plus jeunes, qui vouent à «La guerre du feu» un véritable culte. Après l’époque des colonies et celle de Cro-Magnon, voicile Moyen Age avec «Le nom de la rose» inspiré du roman d’Umberto Ecco. Tourné en Italie, le film est terminé, il doit sortir en France début novembre. Que nous réserve cette fresque? De la poésie, de l’étrangeté sûrement… On l’attend avec impatience.

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Une nouvelle déco en 3 étapes

Posted by Maximeon juillet 10, 2014

Je souhaitais refaire le décor la chambre de ma fille, mais je n’avais pas trop envie de me lancer dans de longs et lourds travaux. Un coup de pinceau par ci et par là, une nouvelle disposition des meubles et le recours à des stickers mural et voilà mon bout de chou qui est tout ravi de la nouvelle déco hype de sa chambre !

Première étape : la peinture !

peintureSa chambre était à l’origine peinte en blanc ivoire, ce qui rendait la pièce assez terne à la longue et sans personnalité. Pour y remédier, je lui ai fait choisir entre des nuances pastel allant du bleu au parme. Elle a finalement retenu le vert anis que l’on a combiné avec du blanc, injecté sur les murs latéraux et le rebord des portes et des fenêtres. Pour que la couleur rende bien, deux couches ont été réalisées pour un temps de pause d’un après-midi. Je tiens à rappeler que le choix de la couleur devra être impérativement fait par l’enfant et non par les parents, du moins pour tous ceux qui ont dépassé l’âge de 10ans.

 

 

 

Deuxième étape : la pose des stickers !

Une fois que le mur fut sec, il nous a fallu nous mettre au découpage des stickers muraux. Pour ceux qui ne le savent pas, ce sont de grands autocollants à motifs que l’on peut appliquer sur les murs pour un jeu d’esthétique personnalisé. Une fois que l’endroit stratégique qui va accueillir les motifs était défini, il convient alors de poser les stickers en veillant à ne laisser aucun pli. J’ai notamment pris des stickers fleurs que j’ai trouvés sur http://www.popstickers.fr/9-stickers-fleurs. Vous pourrez également y trouver de nombreux autres motifs adaptés aux différentes utilisations dont vous souhaitez en faire. Pour éviter que l’autocollant ne soit mis de travers, il vaut mieux être deux à faire la pose. En effet, une seule faute et voilà toute la déco qui est plombée et si le sticker n’est pas réutilisable alors, il sera bon à jeter à la poubelle.

Troisième étape : la disposition des meubles !

les meubles

Pour finir, j’ai pris soins de revoir la disposition des meubles. Comme on a appliqué l’autocollant adhésif sur un pan de mur, à l’est, on a choisi de mettre le lit en dessous de manière à ce que le motif soit bien mis en exergue au-dessus du lit. Le bureau suit l’armoire, ce qui laisse un vaste espace au centre de la pièce sur laquelle on a posé un grand tapis et de petits coussins. Le résultat est assez bluffant et cela ne nous a pas coûté un bras ! À refaire pour les autres pièces de la maison ! Et vous, avez-vous aussi craqué pour les stickers muraux ?

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L’essor des visiophones

Posted by Maximeon juin 9, 2014

visiophoneNTT, la compagnie nippone des télécommunications, prévoit que le téléphone à image sera la révolution de la prochaine décennie. En attendant le développement d’appareils sophistiqués se connectant aux réseaux numériques à intégration de services (les futures autoroutes des Télécom), les fabricants japonais proposent des appareils capables de réaliser des prodiges sur le réseau existant. Avec, entre autres innovations, l’apparition d’écrans couleur. Mitsubishi et NU ont conçu un appareil de 2 kg avec écran couleur à cristaux liquides de 200 x 320 pixels offrant 64 teintes. L’image est renouvelée toutes les 8 secondes. La mini-caméra de ce téléphone est détachable et peut donc être orientée dans n’importe quelle direction. Autres atouts de cet appareil : il peut délivrer des copies sur papier thermique et il stocke en mémoire jusqu’à 7 images, permettant ainsi de les visionner après la fin de la communication. NTT propose également un téléphone avec un écran à cristaux liquides spécial créant l’illusion d’une image en trois dimensions. Les prix des différents téléphones vidéo vont de 50 000 yens (2 000 francs) à 200 000 yens (8 000 francs).

Dico Walkman

Cette petite boîte noire est un puits de science. Après
la hifi puis la vidéo, Sony nous refait le coup du Walkman avec des dictionnaires. Voici l’encyclopédie baladeuse. Le Data Discman DD-1 pèse 550 g et mesure 107 x42 x 159 mm. Il permet de consulter des dictionnaires mémorisés sur des petits disques compacts de 8 cm de diamètre. Un CD peut contenir autant de mots que cinq dicos. Une vingtaine de « livres électroniques» sont disponibles. Le Data Discman peut être connecté à un téléviseur et il est vendu 58 000 yens (environ 2 200 francs).

Radioguidage

Pioneer a conçu un système d’aide à la navigation routière en associant le satellite, pour la localisation, et le CD-Rom, pour la mise en mémoire des plans. Son prix est élevé (500 000 yens, soit près de 20 000 francs) et il n’est pas encore d’une précision absolue. Pioneer le présente donc autant comme un amusement pour automobilistes (tel un jeu de simulation en vidéo) que comme un véritable outil professionnel. Un système similaire est proposé pour 650 000 yens sur la voiture Eunos Cosmo (groupe Mazda), et d’autres systèmes, moins chers, doivent faire leur apparition dans les mois à venir.

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